Assemblée Générale du Collectif ESC
Samedi 1er juin 2019
Membres présents :
Franck Lemaire, Claire Latil, Anna Menetrier, Anna-Lise Lisicki, Eléna Garnier, Claire Neveu, Isabelle Degache, Willy Lacan, Frédéric Rouziès, Myriam Douls, Hervé Chaplais, Nelly Servignat.
Rapport moral/d’activité
Les premières rencontres qui se sont déroulées à Bourges en novembre 2017 ont permis de questionner la place de l’éducation populaire dans notre métier. Des chantiers ont été menés dans les établissements par les adhérents du Collectif.
Les deuxièmes rencontres ont été au départ programmées à la Toussaint 2018 avec la visite du lycée expérimental de Saint Nazaire. Mais cette visite n’a pas pu être programmée sur un week-end, il a donc été décidé de décaler les rencontres au week-end de l’Ascension.
Le thème choisi était de questionner la citoyenneté, mais le Collectif souhaitait faire un pas de côté par rapport à ce thème qui est abordé dans de nombreuses formations institutionnelles. Hervé Chaplais a donc fait la proposition d’interroger cette notion au travers de la mobilisation citoyenne autour du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, un an après l’abandon du projet. Le comité de pilotage a contacté un intervenant sur place qui a co-organisé les rencontres sur la ZAD, et a proposé d’aborder deux thématique : les nouvelles formes d’organisation collectives et l’art-activisme, au travers de rencontres et d’atelier.
L’organisation de ces rencontres a été faite grâce à des conférences téléphoniques du comité de pilotage, programmées tous les deux mois environ.
Il est peut-être opportun d’envisager la même période pour l’organisation des prochaines rencontres.
Le nombre d’adhérents au Collectif est sensiblement en baisse :
73 adhérents 2017 37 adhérents actuellement.
Le bureau se pose la question des raisons de ce manque de mobilisation autour du projet, mais constate que parmi les 13 participants aux rencontres de cette année, il y a 6 nouveaux participants. Lorsque l’on regroupe tous les rendez-vous du Collectif, cela représente 25 personnes qui ont participé de la fondation de l’association jusqu’à cette deuxième rencontre.
A l’heure actuelle, peu d’adhérents enseignants dans le privé, et, parmi ceux qui participent, on remarque que ce sont des personnes qui se connaissent depuis le début de leur parcours de formation ou qui sont collègues dans le même établissement ou dans le même réseau. Ceci montre que la communication la plus efficace actuellement pour mobiliser aux actions du collectif reste le face-à-face.
Le montant de l’adhésion : 15 € adhésion simple ou 30 € adhésion de soutien.
Est-ce que l’on maintien ce montant ?
Le co-trésorier rappelle le fait qu’après les rencontres il reste peu d’argent… Mais est-ce que le prix est un frein ?
Question posée aux nouveaux participants : 15 € semble raisonnable. On maintient le tarif.
Eléna a parlé des rencontres du Collectif aux nouveaux titulaires, à l’ENSFEA. Ils soulèvent le problème de la visibilité et de la communication : ils ne savent pas pourquoi ils adhérent.
Claire dit qu’elle a appris grâce à Frédéric le pourquoi du Collectif.
Hervé indique qu’il faut mettre en avant l’intérêt de se rencontrer et de vivre ensemble une expérience.
Myriam précise qu’elle n’adhérait pas puisque ça constitue une instance supplémentaire, qui prend sur temps personnel, et que l’énergie est à passer dans le cadre de l’institution. Ce qui a été décisif pour sa venue, c’est la proposition du lieu de la rencontre, et par là elle a découvert le Collectif et changé sa représentation.
Franck précise que si on veut des rencontres ambitieuses il faudra chercher de l’argent ailleurs. L’idée de se rencontrer a été boosté par l’envie de créer un laboratoire, un bouillonnement d’idée qui n’existe plus dans l’Institution. La création de Collectif s’était appuyée sur les Université d’été.
Isabelle : on peut se permettre autre chose, vivre d’autres aventures grâce au Collectif.
Franck : notre richesse est notre biodiversité. Un des axe qui est à développer, c’est de faire l’effort sur le privé : MFR, Unrep, Cnéap.
Nelly : propose de lier les rencontres à une formation nationale pour qu’il n’y ait pas la question du prix du déplacement.
Franck soulève qu’il n’y a pas de lien possible avec le privé, et que le temps de travail est très long pour préparer la formation.
Willy : cette possibilité a ses limites car elle oblige de participer à des temps de formation pour lesquels on n’est pas intéressé.
Frédéric : projet d’adhésion qui va au-delà des rencontres. Il faut trouver des fonds ailleurs subvention disciplinaire du ministère. FDVA. A demander.
Pour communiquer sur le Collectif, il est important de s’appuyer sur les personnes qui ont participé. Pas toujours évident dans les réunions de réseaux.
Myriam : il faut s’appuyer sur la restitution pour donner envie et donner une image plus concrète.
Willy : a entendu des freins de certains sur le fait que le temps de création de l’association était à l’ENFA et avec un ex-inspecteur. Le Collectif ESC a donc une image très institutionnelle.
Hervé précise qu’en organisant ces rencontres à la ZAD, on a posé la séparation avec l’Institution.
Eléna a entendu des craintes de néo-titulaires sur le fait de faire un pas de côté alors qu’ils viennent de rentrer dans l’Institution : on va vraiment parler de l’ESC en allant à la ZAD ?
Réactions au bilan moral :
Claire N.: la rencontre d’hier était le début d’une mise en lien, en réseau. L’idée est de continuer sur cette idée : rencontre d’autres réseaux, associations en lutte. Qui interroge les modèles.
Frédéric : ne souhaite pas forcément faire le lien avec d’autres réseaux : ici au début de quelque chose des choses à creuser. Problème du temps de préparation en amont pour le comité de pilotage. Plutôt acter une continuité avec LABOFI.
Franck : autres axes dans l’association, le comité de pilotage doit avoir une marge de manœuvre, une certaine liberté.
Myriam : le groupe de travail sur les actes proposait de poursuivre plutôt que de picorer. Envisager une deuxième rencontre autour de la formation avec LABOFI.
Isabelle : L’idée serait de participer avec eux sur ce projet d’école.
Willy : Plutôt comme consultation comme experts pour participer au projet d’école.
Anna : poursuite avec LABOFI positif et prend sens.
Hervé : s’il y a une suite, elle doit être co-construite avec LABOFI et donc impose un autre fonctionnement pour la préparation.
Franck : Ce qui impose un temps plus long… favorable à être fait sur du temps de travail, le lier à une formation.
Cultiver la biodiversité dans les établissements peut être une formation qui réunit différentes disciplines.
Claire L. : Attention à concerner les collègues du privé ce qui exclue la possibilité de faire une formation. Le cadre associatif a ses contraintes mais on doit s’y attacher. Ne pas surestimer le temps de préparation objectifs modestes.
Franck : Utiliser le temps de formation syndicale (12 jours autorisés) pour pouvoir faire ces rencontres sur le temps de travail.
Willy souligne de cela participe à la confusion et à la visibilité du Collectif.
Période ou date ?
A fixer par le comité de pilotage pour ne pas fixer de contrainte supplémentaire donc Toussaint 2020 ou Ascension 2020.
Bilan financier
Présenté par Frédéric Rouziès, co-trésorier.
Problème des frais bancaires qui sont très onéreux : 110 € se pose la question changement de banque. Il peut être intéressant de prospecter pour voir si une autre banque serait moins onéreuse.
Boitier Banque Populaire à renouveler.
Au vu de l’activité sur le site : possibilité d’avoir un site gratuit hébergé par wordpress pour éviter les dépenses supplémentaires. Il est décidé malgré tout de conserver le site tel quel.
Election du bureau
Le bureau actuel doit être renouvelé comme le précise les statuts, le mandat n’est renouvelable qu’un an.
Nous renouvelons les modalités d’une élection sans candidat.e.s
Election des co-trésoriers
Willy Lacan est élu co-trésorier avec 9 voix sur 13 votants. Eléna Garnier est élue co-présidente avec 3 voix sur 13 votants.
Election de la co-présidente
Claire Latil est élue avec 7 voix sur 13 votants.
Il n’y a pas de tirage au sort des 6 « sages de passage » étant donné que ceux tirés au sort à la dernière AG n’ont pas répondu à la proposition.